En cette traditionnelle période de « Galette des Rois », prisée des grands comme des petits… et pas encore ostracisée par l’islam, facilement stigmatisé par tout ce qui n’est pas « halal » … il est plus que jamais recommandé de se pencher sur les différentes façons de traiter l’actualité… selon que vous êtes du côté du manche (Macronescu et sa mafia d’escrocs en tous genres !) ou de celui du misérable peuple, forcément ignare, illettré, fainéant et complotiste (selon l’analyse de Manu-Pinocchio !)… donc facilement manipulable à l’aide de belles formules, « légèrement » enjolivées, ou noircies… selon les besoins de la cause du moment.
Qu’il s’agisse du Covid19 ou de la guerre en Ukraine, les deux sujets sont un terrain de choix pour les pervers qui nous gouvernent, maniant amendes, poursuites judiciaires, interdictions… avec bien plus de maestria que pour une véritable efficacité à régler les gravissimes problèmes auxquels la France doit faire face, ce dont ils sont parfaitement incapables !
Chaque jour j’enrage devant de nouvelles manifestations de soumissions de quelques voisins ou amis, aux mensonges d’état répercutés à la vitesse de l’éclair par les médias (sous perfusions de subventions)… qu’ils continuent de gober la bouche en cœur, fiers de porter (encore et partout pour certains !) un masque si ridicule puisqu’il ne protège pas des virus (ce sont de vrais scientifiques qui le disent, pas les marionnettes attitrées du PAF), et encore plus fiers pour certains d’être « à jour » de leurs vaccins et rappels anti-covid19… heureux d’avoir eu le Covid, malgré le vaccin, parce que… bien moins fort que les « connards de non vaccinés » (dont énormément y ont échappé !).
Un misérable exemple de cette dualité dans le traitement des infos, nous est offert par la triste nouvelle d’un jeune boulanger, contraint de fermer son commerce par manque de soutien du gouvernement… le même qui est toujours aux avant-postes lorsqu’il s’agit de soulager toute la misère du monde !
D’une part nous avons la version du jeune entrepreneur, transmise au Figaro et relayée par FDesouche :
Julien Bernard-Regnard, boulanger dans un village de 400 habitants en Moselle, a dû fermer son commerce en raison de la hausse des prix de l’électricité.
Je travaille dans le domaine de la boulangerie depuis 17 ans. Et ça allait faire cinq ans que j’avais ouvert ma propre boulangerie, avec deux vendeuses, dans ma commune de Bourgaltroff. C’est un petit village de campagne de 400 habitants, tout le monde se connaît, c’est très convivial. Ma boulangerie était vraiment un lieu de rassemblement. Et lors de la fermeture, les habitants m’ont apporté un soutien phénoménal, j’ai reçu toute la semaine des messages, des courriers, des dons… C’est ça qui m’a fait tenir psychologiquement. J’ai aujourd’hui le sentiment d’avoir abandonné mes clients.
Ne rangez pas tout de suite vos mouchoirs, car ce n’est pas fini :
A la question : Vous êtes-vous senti soutenu par l’État ? Comment avez-vous vécu cette fermeture ?
Il répond sans détour : Non, j’ai une colère, une rage qui n’est même pas exprimable. Bruno Le Maire et Olivia Grégoire ont publié des dizaines de tweets pour «soutenir les boulangers», et ont affirmé sur BFM qu’ils ne laisseraient mourir aucune entreprise. Mais la réalité est différente, il y a au moins une dizaine de boulangeries qui ferment tous les jours. Les aides sont soumises à des conditions inimaginables, je n’ai absolument rien touché.
Effectivement, le citoyen censé avait compris depuis longtemps que le Bulot (Le Maire) ne savait faire, à l’instar de son patron aussi incompétent, que brasser de l’air à l’aide de déclarations bien senties … qui seraient risibles si elles étaient suivies d’effets… ce qui n’est nullement le cas.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, hausse le ton auprès des énergéticiens qui ne respectent pas leurs engagements envers les artisans et les dirigeants de PME. Étranglés par les prix de l’électricité, certains patrons menacent de mettre la clé sous la porte.
Hausser le ton, faire les gros yeux, et agiter un index menaçant… voila qui est glaçant comme méthode ; compliments monsieur le ministre !
Mais juste après ces rodomontades, il a sorti de sa poche, un moyen hyper efficace pour aider les petits commerçants en difficultés croissantes : le report des charges !
De quoi vous plaignez vous ; on n’est pas des sauvages, vous aurez tout loisir de payer vos charges plus tard (avec ou sans pénalités de retard, ce n’est pas précisé, mais on ne sait jamais avec ces vicelards !).
Donc dans la France de Macron, on annule en permanence les dettes de l’Afrique… mais « on » est incapable d’annuler les factures d’électricité de commerçants en difficulté, dont les montants explosent… précisément à cause de l’incurie, doublée d’imbécilité, du trio Macron-Borne-Le Maire… qui dans leur grande bonté, « reportent » le paiement des taxes !!!
Et le pire : ils promettent des aides exceptionnelles… qui n’arrivent jamais, quand bien même les citoyens concernés préféreraient de loin des situations efficaces et permanentes !
Le jeune boulanger ne se gêne pas pour dénoncer les ignominies de ce trio infernal :
Bruno Le Maire nous a proposé de reporter nos charges, mais nous n’avons aucune envie de voir étaler nos factures, on ne veut pas qu’elles s’accumulent. Il a aussi promis des aides exceptionnelles que l’on n’a jamais vues. Le gouvernement refuse de s’attaquer aux vrais problèmes, à savoir l’indexation des prix de l’électricité sur ceux de l’Union européenne. On ne veut pas d’aides, de solutions provisoires, on aimerait simplement que les ministres s’attaquent aux vrais problèmes, à savoir l’indexation des prix de l’électricité sur ceux de l’Union européenne. Mais ils n’en parlent jamais.
Cette fermeture forcée m’a impacté socialement, psychologiquement, physiquement… La boulangerie était toute ma vie, c’est un travail exigeant, on travaille les jours fériés, les week-ends, mais on ne se plaint jamais car c’est une véritable passion. Seulement, aujourd’hui on nous empêche de travailler dignement. On ne veut pas d’aides, simplement pouvoir travailler comme tout le monde. Quand on perd son commerce, on perd sa vie. J’étais en progression depuis cinq ans, mon chiffre d’affaires ne cessait d’augmenter, et là, pour des raisons indépendantes de ma volonté, je dois fermer. Je n’accepterai jamais cette injustice.
Entre promesses exceptionnelles qui ne sont pas tenues, poudre de perlimpinpin et mensonges perpétuels assumés, il est clair que la détresse de ce jeune boulanger ne déboussolera pas d’un iota les Macron-Le Maire-Borne, qui continueront de se chauffer sans problème quand le grand froid viendra, et à bouffer du homard bien arrosé, sans craindre pour le règlement de leurs factures d’électricité, vu que leurs revenus (salaires et avantages) sont scandaleusement inversement proportionnels à leurs compétences !
Et encore si le cas de Julien Bernard-Regnard était le seul ! Ce serait moindre mal.
Malheureusement ils sont déjà des milliers, à subir les mêmes injustes tourments (pendant qu’on accueillent à grand frais des racailles violentes et haineuses !) pendant que Macron ne semble pas décidé à changer son infernale politique qui laisse crever la ruralité, pendant qu’il lui impose une diversité qui ne fera qu’aggraver dangereusement des situations déjà invivables !
La désespérance du boulanger est insupportable de tristesse lorsqu’il confie :
Ma passion a toujours été la boulangerie, mais j’ai perdu la flamme. En France, je ne serai plus jamais entrepreneur parce qu’il est impossible de payer correctement les salariés. Pour rémunérer un salarié 2000 €, il faut débourser près du triple en comptant les charges et les taxes.
Que les bas de plafond qui ne savent que gueuler avec les syndicats (qui les trahissent toujours un jour ou l’autre !) « A bas les patrons ! » réfléchissent un peu à la situation de tous ces jeunes entrepreneurs qui mouillent la chemise pour une faible rémunération… et sont aujourd’hui obligés de mettre la clé sous la porte à cause des racailles en col blanc… qui en plus les méprisent, du haut de leur arrogante supériorité !
Que feront-ils, que ferons-nous tous, lorsque tous les petits commerces seront contraints de fermer ?
Car ce que conclue cet homme courageux, concerne tout le monde, quel que soit le commerce, ou le domaine où il travaille, puisque les répercussions des anormales augmentations (à ce point ce ne peut être qu’outrageusement de l’opportunisme de la part de certains, ajouté à l’incompétence crasse de nos décideurs) :
S’il n’y a pas davantage de soutien, les conséquences sociales seront terribles : consommation de médicaments, dépressions voire suicides… Je ne souhaite à aucun confrère de vivre ce que j’ai vécu quand j’ai été forcé de fermer mon commerce. Aujourd’hui, j’ai repris un emploi en usine parce qu’il faut bien payer les factures.
Lui a su trouver une porte de sortie … combien d’autres resteront définitivement « sur le pavé « ?
Mais rassurez-vous braves gens ; l’heure n’est pas au pessimisme, car au contraire il faut avoir confiance…
C’est d’autre part, en substance, ce que prône Francis Palombi, président de la confédération des commerçants qui se veut rassurant, ici sur CNews, où il assure « nous sommes en discussion avec les pouvoirs publics … nous ferons tout pour les sortir de cette situation intenable ». Refrain : Ben voyons !
Prix de l'électricité : Francis Palombi, président de la confédération des commerçants, se veut rassurant et appelle à faire confiance ; comme toujours les médias ne précisent pas qu'il a été un cadre de LREM – https://t.co/3NZV3ZcZNn pic.twitter.com/j9Wy2auZFM
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 2, 2023
https://twitter.com/F_Desouche/status/1609933416421621768
Vous aurez reconnu au passage, le grand air du « demain on rase gratis », si cher aux politicards de profession, bien plus assidus pour se voter de nouveaux privilèges ou pour planquer une partie de leurs magots à l’ombre…
D’autant plus que, sans que cela ne soit jamais souligné par les médias, ce bonhomme n’est autre qu’un ex cadre LREM, et accessoirement pote de Macron…
Francis Palombi se débrouille avec ses réseaux personnels. Pour les 110 ans de la CDF, en 2016, il a obtenu que le discours de clôture soit prononcé par Emmanuel Macron, qui venait de quitter Bercy. Depuis, il n’hésite jamais à envoyer un petit SMS au président.
Le sieur Palombi s’était d’ailleurs déjà illustré au moment de la pandémie, où il avait bien œuvré pour inciter à la vaccination de tous…tout en étant présenté comme un repent nouvellement vacciné…
Donc pour ce qui est de la confiansssss… je n’en dirai pas plus !
Une chose est certaine, les semaines, les mois… et peut-être les années à venir seront terribles pour la majorité des citoyens… et je ne peux m’empêcher de plaindre (en même temps que j’accuse leur naïveté et leur aveuglement) ceux qui sont encore en train de sommeiller, sans se douter le moins du monde de ce qui les attend… hélas de ce qui nous attend tous !
Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression