J’aimerais revenir sur l’entretien télévisé que sa majesté, le très respectable Pinocchio de l’Élysée a accordé à Gilles Bouleau récemment… lequel, même écouté d’une oreille distraite, m’a arraché des hurlements scandalisés à plusieurs reprises… fort étonnée de n’avoir pas eu vent dès le lendemain, de nouvelles manifestations des citoyens, moqués ouvertement une nouvelle fois !
Descendre dans la rue en masse pour protester contre les méfaits de Macron pour imposer ses désirs au détriment de ceux du peuple, notamment au sujet de l’âge du départ à la retraite, c’est une chose…
Bien mais largement insuffisant…Quand on considère jusqu’où l’individu est prêt à aller dans ses perpétuels mensonges, pour nous leurrer, sans la moindre limite.
Il est évident que ces manifs ont un tant soit peu déboussolé le pouvoir, qui ne s’attendait pas à autant de réactions bruyantes… surtout après la manière dont il avait réussi à mâter les Gilets Jaunes, avec l’aide de racailles violentes et destructrices, s’étant mêlées aux manifestants pour les décrédibiliser…
Malheureusement il semblerait que ce pouvoir s’est vite ressaisi, au vu de la dernière mascarade télévisuelle du grand mamamouchi, pendant laquelle il a osé prétendre, non seulement qu’il récuse l’accusation de mépris portée contre lui, nous servant comme à son habitude ses certitudes avec son insupportable morgue pour affirmer le contraire de ce qu’il a dit ou fait… mais osait le plus ignoble des mensonges, en affirmant précisément qu’il disait toujours la vérité !
La seule vérité pourtant ce soir-là, c’est qu’ayant sans doute, non pas compris, mais constaté que ses longs monologues devant la caméra ne faisaient plus recette, il avait choisi le dialogue, avec un des caniches célèbres de la chaine privée, mais néanmoins complice du pouvoir, TF1 à une heure de grande écoute.
Il ne tarde pourtant pas à botter en touche lorsque Gilles Bouleau lui annonce que les Français lui reprochent d’être méprisant :
« C’est un adjectif qu’ont eu les extrêmes à mon endroit, qui a été repris. Moi, je n’ai jamais vu quelqu’un qui me dise ‘vous êtes méprisant’. Parfois, on me dit ‘Vous êtes trop dur, vous êtes trop décidé, trop énergique' », s’est-il expliqué. « J’ai toujours dit aux Françaises et aux Français la vérité. Je suis toujours allé au contact et je suis parfois dur au mal. Oui. Mais méprisant je le récuse. »
N’est-ce pas le summum de la rouerie quand il prétend, nous prouvant ainsi à quel point il nous méprise puisqu’il démontre le contraire de ce qu’il dit :
« Le vrai mépris, c’est de mentir aux gens. Le vrai mépris, c’est ça« . « Dans la position où je suis, si je méprisais vraiment les Françaises et les Français, je n’essaierais pas de parler à l’intelligence collective et de faire ce qui est bon pour le pays, je penserais à ma pomme ».
Je ne suis jamais méprisant (…) Ceux qui méprisent vraiment les Français sont ceux qui leur mentent. Et sur le mensonge, les extrêmes sont bien meilleurs !
Et un coup de griffe en passant « aux » extrêmes… alors qu’il ne poursuit que ceux prétendus de la droite extrême ! Mais il ne réalise pas qu’en les qualifiant de « bien meilleurs », c’est l’aveu implicite que lui aussi ment !
D’ailleurs, n’était-ce pas justement une forme de mépris, que d’avoir un jour recadré un jeune l’ayant appelé Manu… quand par ailleurs il n’hésite pas à enlacer de jeune éphèbes noirs très peu vétus?
Effectivement, c’est vrai ce n’est pas respectueux… mais justement, ce président-là est-il respectable :
– quand il traite les Français d’illettrés, de fainéants et d’ivrognes ; seraient-ce là des termes de respect et d’affection de sa part ?
– quand il légifère à coup de décrets, usurpant le rôle des parlementaires qui ne mouftent pas, ou alors pas assez… prouvant ainsi leur accointance avec lui, y compris ceux qui prétendent le contraire ?
– quand sa première ministre, caniche bien obéissant, use et abuse du 49.3 pour faire passer en force les exigences de son patron ?
– et quand il clame sans pudeur qu’il a « bien envie d’emmerder les Français non vaccinés » … c’est aussi une expression de respect cela ?
Sans parler des moult démonstrations de son mépris envers la France, de préférence quand il est à l’étranger, faisant preuve d’une insupportable et méprisante arrogance envers tous nos fiers et courageux grands hommes (et femmes) !
Et si les questions de Gilles Bouleau semblaient tranchantes et bien senties, comme des millions de citoyens auraient aimé les poser eux-mêmes à l’individu qui se prend pour le président, cela finissait même par être vraiment « téléphoné », tant nous sommes peu habitués au courage médiatique des officiants de cette chaine
Je vous suggère de garder précieusement le lien de l’intégralité de cet entretien de 26 minutes en vos archives, au cas où nous aurions un jour l’opportunité de lui mettre enfin le nez dans ses mensonges, puisqu’il semble persuadé qu’aucun Français ne garde en mémoire ses contractions successives et incessantes, car comme je l’ai dénoncé hier pour la bécasse verte Marine Tondelier, je prétends que ce soir-là, comme toujours, Macron a menti sur tout, avec l’effroyable aplomb qui est toujours le sien !
https://www.youtube.com/watch?v=YSFgdX5HSF0
Mais surtout, il ne faut absolument pas relâcher la pression, car n’oubliez pas que l’énergumène compte sur ses cent jours pour convaincre les Français de se ralier à sa cause… autrement dit projette de les enfumer une fois de plus, sans le moindre égard pour ceux qu’il méprise tellement, qu’il finit par l’avouer, même si c’est entre les lignes…
Manifestations spontanées, puisque les « légitimes » sont vouées au refus sur ordre de Darmanin, aux quatre coins du pays chaque week-end (en plus nous allons vers les beaux jours !), histoire de rappeler au Tartarin de l’Elysée qui prétend aller toujours au contact… qu’en plein épisode Gilets Jaunes, il s’était claquemuré au Palais… seulement capable de son bravache mais minable « qu’ils viennent me chercher !»
Parce qu’un jour Manu, faites excuse, monsieur le président (pour de faux) … un jour ça finira par arriver, si tu continues à nous provoquer ainsi avec tes « contre-vérités », nous viendrons te chercher, c’ est promit !
Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression